Voter au Jugement Majoritaire :
L’électeur évalue tous les candidats sur une échelle de mentions allant de "Très bien» à « A rejeter ».
Le candidat le mieux évalué par la majorité remporte l’élection.
Un candidat peut remporter l’élection avec moins d’un quart des voix. La majorité absolue du second tour est artificielle et ne représente absolument pas l’adhésion des électeurs.
Choisir un seul bulletin ne permet pas d’exprimer pleinement son adhésion ou son rejet des candidats. Au final, le contenu des urnes n’est pas représentatif de l’opinion réelle des français.
Les voix se répartissent entre les candidats. Chaque nouvelle candidature, même petite, peut changer le cours de l’élection. Sondages, unions forcées et primaires finissent alors par rythmer la vie politique.
Depuis des années, nous nous y sommes habitués. Voter pour ses convictions n’est plus la priorité.
Nous votons contre ou par défaut.
Les candidats recherchent nos voix, pas notre adhésion. Leurs programmes se résument à des compromis électoralistes stériles.
Des candidats massivement rejetés peuvent accéder au second tour et finissent par imposer leurs thèmes dans le débat public.
Un système de vote inventé par deux chercheurs français du CNRS.
L’électeur vote en donnant son avis sur TOUS les candidats, en leur attribuant
la mention de son choix (Très Bien, Bien, Assez Bien, Passable, Insuffisant, A Rejeter).
Le candidat avec la meilleure mention majoritaire gagne.
Adhésions et rejets sont pris en compte et influent sur l’évaluation finale. Le Président élu connait parfaitement l’avis des électeurs sur sa candidature et donc son degré de légitimité. Il devra gouverner en fonction.
L’électeur juge l’ensemble des candidats, dans la nuance. Il peut ainsi exprimer l’entièreté de ses opinions, du rejet à l’adhésion, et à des degrés différents d’intensité.
Toutes les candidatures ont le même nombre de voix, donc seule l’adhésion des électeurs peut faire la différence. Finis les programmes stratégiques et compromis électoralistes qui ne conviennent à personne. Place aux idées et aux projets de société novateurs.
Le vote utile disparait puisque l’on peut évaluer positivement plusieurs candidats. Le vote blanc trouve enfin toute sa place car on peut les rejeter tous et influer sur le résultat final. Voter redevient un acte de conviction.
Les votes de rejet comptent autant que les votes d’adhésion. Un quart des électeurs ne suffit donc plus à faire d’un candidat rejeté par la majorité un favori à l’élection. Ses thèmes de campagne ne parasitent plus le débat public.
Les voix ne se dispersent plus et le nombre de candidatures n’influe pas sur le résultat final. Les prétendants à la sensibilité proche peuvent tous se présenter sans se cannibaliser ; diviser le camp adverse ne permet plus de l’emporter.
Le Jugement Majoritaire est déjà utilisé au sein de nombreuses instances, et est notamment promu par l'association Mieux Voter.
“If you end your training now, if you choose the quick and easy path, as Vader did, you will become an agent of evil. If the Millennium Falcon went into light-speed, it'll be on the other side of the galaxy by now.”
“Yes, I was once a Jedi Knight the same as your father. I wish I'd known him. If the Millennium Falcon went into light-speed, it'll be on the other side of the galaxy by now.”
“If you end your training now, if you choose the quick and easy path, as Vader did, you will become an agent of evil. If the Millennium Falcon went into light-speed, it'll be on the other side of the galaxy by now.”
“Yes, I was once a Jedi Knight the same as your father. I wish I'd known him. If the Millennium Falcon went into light-speed, it'll be on the other side of the galaxy by now.”
David Louapre, de la chaîne Youtube "Science étonnante" vous propose une comparaison des modes de scrutin. Si vous avez 20 minutes à gagner, nous vous recommandons fortement cette vidéo !
La talentueuse illustratrice Marjolaine Leray a mis en image l'histoire du Jugement Majoritaire et ses bienfaits. A consommer sans modération !